Eau libre à Saint Pardoux

A 20 Km au nord de Limoges, au Lac de Saint Pardoux, la ligue nouvelle aquitaine de natation organisait ce week end des 22 et 23 juin 2019 plusieurs courses en eau libre. Une organisation excellente, sans faille, un temps radieux et un site magnifique à découvrir absolument. Antoine et Clément y ont participé, respectivement sur 10km et 7,5km. Ils nous racontent leur épreuve et leurs sensations.

 » Lors de la compétition en eau libre dans le lac de Saint Pardoux à Limoges, j’ai pu nager un 10 kilomètres. Cette course se divisait en 6 tours d’à peu près 1600 mètres avec près de 20 participants hommes et femmes confondus. Le temps était de notre côté, malgré tout, la température de l’eau était de 20,5°C : la combinaison en néoprène était formellement interdite. Après avoir enfilé le maillot, les lunettes et le bonnet, nous nous sommes jeté à l’eau, une eau particulièrement fraiche…
La distance de la course ( en l’occurrence 10 kilomètres ) nous permet de prendre un ravitaillement liquide ( une boisson ) et solide ( une barre de céréales ) à chaque tour. Mon but était de terminer ce marathon de l’eau libre, j’ai donc décidé de prendre le ravitaillement à chaque tour. Durant les 5 premiers kilomètres, je me suis senti à l’aise dans l’eau ainsi que sur ma technique de nage mais j’ai ressenti le froid. Je n’avais parcouru que la moitié du parcours. C’est donc aux alentours du septième kilomètres que j’ai senti la douleur physique : les bras engourdis mais aussi la sensation de ne presque plus sentir mes mains à cause du froid. Le dernier kilomètre, comme pour toute course, est le plus dur. Il faut terminer au mental, comme on dit, au mental… J’aperçois la bouée qui signe l’arrivée de la course et m’en rapproche. C’est là que je touche cette bouée et que l’on m’annonce un chrono de 3:00:46. Objectif réussi ! Mes membres sont encore dans la douleur de l’effort : je n’arrive pas à marcher droit.
Cette course était pour moi l’une des plus dures que j’ai faite mais c’est une expérience que l’on doit vivre au moins une fois dans sa vie : ce n’est pas à travers un article que vous comprendrez les sensations que j’ai ressenties durant cette course, … alors faites-la ! »
Antoine.

 » Avant la course j’étais un peu perplexe à l’idée de faire une aussi longue distance pour mon âge. Je savais que cela allait être dur et que tout allait être dans le mental.
Au début de la course je me sentais bien, j’avais tout de même froid malgré la graisse à traire que David avait mis sur mon torse (Merci David !). J’essayais de m’économiser car je savais que cela allait être long. Je restais nager avec une personne que je ne connaissais pas mais qui avait un bon rythme. A partir du deuxième tour nous avons rattrapé quelqu’un et nous le doublons. Plus le temps passait et plus j’avais mal aux doigts, aux jambes et j’avais froid. Je mettais beaucoup de jambes pour essayer de garder le rythme de la personne avec qui j’étais. Presque à chaque tour je ne prenais pas le ravitaillement pour rester dans son rythme, sauf au dernier où j’ai bu un peu. Et puis enfin la dernière ligne droite, celle qui parait interminable, puis j’ai touché la plaque d’arrivée et c’était un moment de joie ultime et intense.
J’ai terminé ce 7,5km en 2 heures et 20 minutes. »
Clément.

sur Laurent

Voir aussi

Les 10 kilomètres du Lac du Causse

Ce dimanche 11 septembre 2022, Clément s’était fixé l’objectif de terminer le Causs’Marathon : épreuve …

%d blogueurs aiment cette page :